Léa Trommenschlager

Léa Trommenschlager se forme au conservatoire de Strasbourg ainsi qu’à la Musikhochschule Hanns Eisler de Berlin. En 2011, elle est lauréate de l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence. 

C’est aussi cette année-là qu’elle débute une intense collaboration avec Maxime Pascal et Le Balcon, ensemble faisant dialoguer des compositeurs de tous siècles avec le présent et créant des œuvres de compositeurs d’aujourd’hui. Léa est également une des interprètes fidèles des opéras du compositeur Arthur Lavandier.

A l’opéra, elle a travaillé avec des metteurs en scène tels que David Marton, Benjamin Lazar, Jean Bellorini, Jacques Osinski et Ted Huffman. 

Dans les répertoires de la mélodie et du Lied, on retient l’enregistrement du cycle Myrthen de Schumann, avec la complicité du baryton-basse Damien Pass et du pianiste Alphonse Cemin, avec le label B Records.

Léa collabore régulièrement avec l’ensemble Cairn (direction Jérôme Combier) ainsi qu’avec Le Poème Harmonique (direction Vincent Dumestre). Elle est également membre du collectif de création lovemusic basé à Strasbourg. Depuis plusieurs années, elle travaille avec le guitariste et compositeur Marc Ducret sur son projet Lady M.

Cette saison, on retrouve la soprano à la Philharmonie de Paris avec Le Balcon pour la suite du cycle LICHT, à l’Opéra National du Rhin dans le cadre du Festival Arsmondo ainsi qu’au Théâtre de l’Atelier dans Cosmos de Fernando Fiszbein, mis en scène par Jacques Osinski.

Photo : Andrey Chuntomov

Lucas Ounissi

Lucas commence sa formation de tromboniste au Conservatoire à rayonnement régional de Tours (2007-2016) dans lequel il étudie 9 ans avec les professeurs Thierry Guilbert et Vincent Bouleau. C’est durant cette période que Lucas remporte plusieurs prix à des concours nationaux et internationaux tant en soliste qu’en musique de chambre (trio et quatuor de trombone). En 2016, Lucas réussit le concours d’entrée au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) dans la classe de Jorgen Van Rijen et Jean Raffard. Sa première année lui permet de travailler également avec le grand tromboniste Gilles Millière. 

Il entre l’année d’après à l’orchestre français des jeunes (OFJ) en 2018. Il participe ensuite à de nombreuses tournées avec l’orchestre du CNSMDP (Vienne, Manchester, Sao Paulo).
Très vite il prend goût à la musique contemporaine et est amené à se produire avec l’Ensemble Intercontemporain en France mais également à l’étranger notamment à Prague, Helsinki, Porto, Moscou, Berlin, Vienne. 

En 2022, il interprète la Sequenza V de Luciano Berio à la Philharmonie de Paris dans la programmation de l’Ensemble Intercontemporain.
Outre la pratique de ce répertoire, Lucas se produit également avec de nombreux autres orchestres français et étrangers, comme l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, l’Opéra National de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre de Chambre de Paris etc.. 

En août 2022, il crée quatre pièces pour trombone seul à la Juilliard School à New York. 

Damien Pass

Diplômé de la Yale School of Music et de l’Oberlin Conservatory, le baryton-basse franco-australien est venu en Europe sur invitation de l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Paris. Il reçoit de nombreux prix internationaux tels que le prix lyrique de l’AROP de l’Opéra de Paris en 2012 et le premier prix de chant au concours international de chant-piano Nadia et Lili Boulanger en 2011. Il est, la même année, lauréat du prix HSBC du Festival d’Aix-en-Provence.
Il se produit très rapidement sur scène avec l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Paris dans des rôles tels que Lucifero dans La Resurrezione de Haendel, Don Inigo dans L’heure Espagnole de Ravel, Frank Maurrant dans Street Scene de Kurt Weill, et sur la scène de l’Opéra Bastille dans Faust de Wagner, le Chasseur dans Rusalka, Hermann dans Les Contes d’Hoffmann, Zuane dans La Gioconda, le Deuxième Nazaréen dans Salomé, Le Journaliste dans Lulu, et L’Ami dans La Chute de la Maison Usher de Debussy.
Damien se produit depuis partout en Europe dans un répertoire varié du baroque au contemporain. Il interprète les rôles de Borée dans Les Boréades de Rameau avec Marc Minkowski et les Musiciens du Louvre (Festival d’Aix-en-Provence, Opéra de Versailles, MC2 de Grenoble et à la Philharmonie de Varsovie), le rôle titre dans Il Signor Bruschino à l’Opéra de Paris, le Docteur dans Wozzeck, Selim dans Il Turco in Italia, et les quatre diables dans Les Contes d’Hoffmann à l’Opéra de Dijon, Masetto dans Don Giovanni à l’Opéra de Paris, de Dijon, de Toulon et au Wuppertal Oper, Remigio dans La Navarraise et Morel dans Thérèse au Festival de Wexford, Colline dans La Bohème au Scottish Opera, Junius dans Le viol de Lucrèce de Britten au Théâtre de l’Athénée, Pallante dans Agrippina au Theater an der Wien avec Thomas Hengelbrock et Robert Carsen ou encore Dédale dans Le Monstre du Labyrinthe de Jonathan Dove au Festival d’Aix-en-Provence, la Philharmonie de Paris et à l’Opéra de Lille sous la baguette de Simon Rattle.
Plus récemment, avec Le Balcon, il chante le rôle de Luzifer dans le cycle Licht de Stockhausen a l’Opéra Comique, à la Philharmonie de Paris, Dutch National Opera et à la Philharmonie de Essen. Il est aussi Don Alphonso dans Cosi fan tutte avec l’Opéra Ballet Vlaanderen (Trevor Pinnock/Anne Teresa De Keersmaeker), Herod dans San Giovanni Batista aux festivals Noirlac, Saintes et Périgueux avec le Banquet Céleste sous l baguette de Damien Guillon et le Spectre d’Hector et le Dieu Mercure dans Les Troyens au Festival Berlioz avec les siècles sous François-Xavier Roth.
Damien Pass affectionne également la musique de chambre. Il a enregistré deux albums Myrthen (2015) et Into The Woods (2023) pour le label B Records au Théâtre de l’Athénée à Paris avec le pianiste Alphonse Cemin.
Parmi ses projets, notons Jacques Jaujard dans la création mondiale La Beauté du monde de Julien Bilodeau à l’Opéra de Montréal (Florent Siaud/Jean-Marie Zeitouni), la création de Custodians of the sky de Luke Styles au Musée Quai Branly avec Le Balcon sous la direction d’Alphonse Cemin, Le Médecin dans Pelléas et Mélisande à l’Opéra de Lille (François-Xavier Roth/Daniel Jeanneteau), Papageno dans La Flûte enchantée au Festival Midsummer Mozart de Bruxelles (Eric Gobin/Gabriel Hollander), Pistola dans Falstaff à l’Opéra de Lille (Antonello Allemandi/Denis Podalydès) et le rôle de Multistopheles dans la création de Don Giovanni’s Inferno de Simon Steen Anderson à l’opéra national du Rhin et à l’Opéra de Copenhague.

Photo : Jean-Baptiste Cagny

Clotilde Lacroix

Clotilde Lacroix est une musicienne dévouée à la musique de chambre et la musique d’ensemble qui la font successivement évoluer dans différents univers tels que le théâtre, la création musicale et la performance sur instruments d’époque.

Elle participe à L’Annonce faite à Marie de Paul Claudel mise en scène par Yves Beaunesne avec Judith Chemla (Théâtre des Bouffes du Nord ) et La Réponse des Hommes de Tiphaine Raffier au sein du collectif Miroirs Étendus (Théâtres de l’Odéon, Nanterre-Amandiers).

Avec Le Balcon, elle a participé notamment au Pierrot Lunaire d’Arnold Schönberg mis en scène par Nieto, à l’enregistrement de la Symphonie Fantastique de Berlioz dans une libre adaptation d’Arthur Lavandier chez Alpha Classics, à la création du quatrième opéra de Michaël Levinas La Métamorphose au Festival Musica Strasbourg et plus récemment, Donnerstag aus Licht suivi de Samstag aus Licht de Karlheinz Stockhausen à l’Opéra Comique et la Philharmonie de Paris ainsi qu’aux Quatre chants pour franchir le seuil de Gérard Grisey avec Barbara Hannigan à l’Opéra de Lille.

En résidence à la Fondation Singer-Polignac, Clotilde développe et interprète le répertoire de musique de chambre avec voix au sein de l’Ensemble Maja avec qui elle remporte le premier prix du 32e concours européen de la Fnapec et l’Atelier lyrique de Tourcoing 2023.

Depuis ses études de Master au Conservatoire Royal de La Haye, Clotilde cultive son intérêt pour l’interprétation sur instruments d’époques qui la mène à jouer régulièrement avec des formations classiques comme Les Siècles, Le Cercle de l’Harmonie, Insula Orchestra et des ensembles de musique ancienne tels Les Cris de Paris et La Tempête.

En tant que membre fondateur du sextuor à cordes The Hague String Variations, Clotilde s’est produite aux Pays-Bas aux Konzertgebouw, Muziekgebouw, Grachten Festival Amsterdam, Tivoli Vredenburg, Kamermuziek Festival Utrecht ainsi qu’à la télévision et la radio dans des programmes comme VPRO Vrije Geluiden et Radio4 NL. Clotilde a été invitée à jouer avec le Rottardam Philarmonic, le Nederlands Kamerorkest et a fait partie de la Philharmoine Zuidnederland.

Quatuor Hermès

Le Quatuor Hermès, en référence au fameux messager de la mythologie grecque, puise sa force musicale par son rôle de passeur entre le texte du compositeur et la sensibilité du public. Les musiciens établissent également cette identité par leurs voyages aux quatre coins du monde. Le Carnegie Hall à New York, la Cité Interdite à Pékin ou encore le Wigmore Hall à Londres font ainsi partie des salles qui les ont le plus marqués. Le quatuor est également présent dans les grands festivals tels que les Folles Journées de Nantes et Tokyo, le festival Radio-France de Montpellier, les festivals de Pâques et de l’Août Musical de Deauville, la Roque d’Anthéron, Mecklenburg-Vorpommern, Mantova Chamber Music festival, le printemps des Alizés au Maroc, Wonderfeel festival…

La formation originale du groupe voit le jour en 2008 entre les murs du CNSMD de Lyon où ils étudient avec les membres du Quatuor Ravel. Ils s’enrichissent ensuite auprès de personnalités marquantes comme le Quatuor Ysaÿe, le Quatuor Artemis, Eberhard Feltz, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec qui ses membres travaillent encore régulièrement aujourd’hui. Ouverts à tous les répertoires, ils sont amenés régulièrement à partager la scène avec des musiciens émérites comme Yo-Yo Ma, Nicholas Angelich, Gregor Sigl, Pavel Kolesnikov, Kim Kashkashian, Anne Gastinel ou encore les quatuors Ébène et Auryn.

Lauréat de nombreux premiers prix, notamment au concours de Genève ainsi qu’aux Young Concert Artists Auditions de New York, le Quatuor Hermès est également soutenu par la fondation Banque Populaire. Il a été quatuor en résidence à la Chapelle Reine Elisabeth à Bruxelles de 2012 à 2016.

Sa collaboration proche et privilégiée avec le label La Dolce Volta a donné naissance à une intégrale des quatuors de Schumann ainsi qu’à un album consacré à Ravel, Debussy et Dutilleux, qui lui ont tous deux valu de multiples récompenses dans la presse. Son dernier enregistrement de quatuors de Schubert a par ailleurs remporté le Choc du magazine Classica ainsi qu’un Trophée Radio Classique, et a été nommé CD de la semaine de la radio bavaroise Br-Klassik.

Depuis 2018, le quatuor élargit son horizon musical par sa rencontre avec l’accordéoniste Félicien Brut et le contrebassiste Édouard Macarez, avec qui ils décident de créer le Pari des Bretelles, un projet enregistré pour Mirare en 2019, avant une deuxième collaboration en 2020, rendant hommage à Beethoven au travers de neuf créations.

Elise Liu joue un violon de Carlo Tononi de 1730 prêté par Mr. Piganiol, à l’initiative de l’association Talents & Violon’celles.

Le Quatuor Hermès est entré en résidence à la Fondation Singer-Polignac en 2013 et est devenu artiste-associé en 2019.

Photo : Lyodoh Kaneko

Fiona McGown

La mezzo-soprano Fiona McGown commence le chant à l’âge de 12 ans au sein du Chœur d’enfants de l’Opéra de Paris. Elle suit une formation à la Maîtrise de Radio France et obtient une licence de Lettres et Arts à Paris VII. Elle est diplômée de l’École de musique de Leipzig et du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.

À l’opéra, elle interprète les rôles de Dorabella dans Cosi fan Tutte et Cherubino dans Les Noces de Figaro de Mozart, Cybèle dans Atys de Lully, Diane et Oenone dans Hippolyte et Aricie de Rameau et Orphée dans Orphée et Eurydice de Gluck. On peut aussi l’entendre dans Le Nain de Zemlinsky, Pierrot Lunaire de Schoenberg, Pulcinella de Stravinski ou lors d’un concert en hommage à Leonard Bernstein avec l’Orchestre de Paris.

Elle se produit sur de nombreuses scènes lyriques en France :

Philharmonie de Paris, Théâtre des Champs-Élysées, Opéra-Comique, Opéra Royal de Versailles, Théâtre de l’Athénée, Auditorium du Musée du Louvre, Opéras de Lille, Lyon, Dijon, Rouen et Rennes, Atelier lyrique de Tourcoing  …

et à l’étranger :

Victoria Hall de Genève, Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg, Concertgebouw d’Amsterdam et de Brugge, Palazzetto Bru Zane de Venise, en Inde, en République tchèque…

Elle chante sous la direction de Leonardo García Alarcón, Alexis Kossenko, Raphaël Pichon, Guillaume Tourniaire… et collabore avec les metteurs en scène Katie Mitchell (Trauernacht), Jean-Yves Ruf (La Finta Pazza), Jean Bellorini (Erismena), Dominique Pitoiset (Cosi fan tutte) et Romeo Castellucci (Requiem de Mozart). Récemment, elle a participé à la création d’Innocence de Kaija Saariaho dans une mise en scène de Simon Stone et de L’Apocalypse Arabe de Samir Odeh-Tamimi mis en scène par Pierre Audi dans le cadre du Festival d’Aix-en-Provence.

Passionnée par la musique de chambre, Fiona se produit régulièrement en duo avec la pianiste Célia Oneto Bensaid (Grand Prix du Xe Concours international de mélodie et lied de Gordes) et est régulièrement invitée à se produire dans de nombreux festivals dédiés. Dédicataire et créatrice de plusieurs pièces de la compositrice Camille Pépin, elle chante Chamber Music dans un disque salué par la critique : fff Télérama, Choc Classica, Choix de France Musique.

Photo : Thomas Révay

Les Ombres

De la complicité de Margaux Blanchard et Sylvain Sartre à la Schola Cantorum de Bâle naît le projet des Ombres. Deux timbres, deux personnalités, une même curiosité pour les répertoires oubliés. La double direction paritaire de l’ensemble reflète sa quête de diversité, de renouveau et de modernité. Intergénérationnel et engagé, le projet des Ombres se développe, de la musique de chambre à l’opéra en passant par le théâtre jeune public, dans une quête d’excellence et le respect de valeurs éthiques chères à ses fondateurs.

Soucieux de sa relation avec le public, l’ensemble place l’émotion au coeur de ses propositions. L’énergie du geste, le souffle du dialogue, le travail de la lumière, les choix des répertoires et du rythme : la poésie de la performance façonne un programme dont l’harmonie et l’architecture doivent émouvoir le spectateur.
Cette approche humaine, sensorielle et pluridisciplinaire du répertoire ancien révèle les échos de notre présent avec le passé. En le mettant sur scène en musiques et en images, Les Ombres inscrivent le baroque dans le monde contemporain et font résonner les grands enjeux de notre époque à la lumière des siècles passés. Les couleurs, les atmosphères, la poésie, l ’harmonie qui se dégagent de leurs créations accompagnent le spectateur dans la découverte d’un répertoire méconnu et l’invite à contempler cette bouleversante concordance des temps.
Parmi l’équipe talentueuse et intergénérationnelle fidélisée ces dix dernières années, on retrouve entre autres Marie Perbost, Eléonore Pancrazi, Judith van Wanroij, Chantal Santon, Emmanuelle de Negri, Joao Fernandes, Mathias Vidal et Alain Buet lors de productions données sur les scènes de prestigieuses maisons d’opéra et de festivals internationaux (Opéra Royal de Versailles, Folle Journée, Opéra National de Montpellier, Grange de Meslay, Auditorium du Louvre, Grange au Lac d’Évian, Festival d’Ambronay, Freunde Alter Musik Basel, York, Utrecht, Bergamo, Tokyo,…).

Leurs disques sont salués par la critique : 4T TTTT Télérama, Diapason d’or de l’année, Choc de Classica, Quobuzissime, Coup de cœur du jardin des critiques de France musique, Supersonic Pizzicatto,…

Les Ombres enregistrent pour les labels Mirare et Château de Versailles Spectacles.

La Caisse des Dépôts est le mécène principal des Ombres.
L’ensemble bénéficie du soutien de la DRAC, de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée et de Montpellier Méditerranée Métropole.

Les Ombres sont en résidence au Centre culturel de rencontre d’Ambronay dans le cadre du dispositif de résidences croisées mis en place sur l’ensemble du territoire français par le Centre de musique baroque de Versailles. Les Ombres sont en résidence aux Nuits musi-
cales d’Uzès. L’ensemble est membre de la FEVIS et de PROFEDIM.

L’ensemble Les Ombres est artiste-associé de la Fondation Singer-Polignac, en résidence depuis 2014.

Photo : Julien Mignot

Le Consort

Le Consort réunit quatre jeunes musiciens qui font renaître le répertoire de la sonate en trio et s’emparent de ce genre, véritable quintessence de la musique de chambre baroque, en interprétant les œuvres de compositeurs célèbres tels que Corelli, Vivaldi, Purcell et moins connus comme Reali ou Dandrieu. Le dialogue entre les deux violons et la basse continue déploie une richesse de contrastes que les quatre musiciens aiment à souligner dans leurs interprétations de la musique de chambre du XVIIème et XVIIIèmes siècles.

Entre 2022 et 2024, l’ensemble se produira en France et à l’étranger : Sommets Musicaux de Gstaad, Rheingau Musik Festival, Cologne Philharmonie, Innsbrucker Festwochen der Alten Musik, Musikfestspiele Mecklenburg-Vorpommern où les musiciens ont reçu le « Ensemblepreis de la Fondation Nordmetall », Philharmonie de Paris, Auditorium de Radio France pour un grand week-end Vivaldi à l’occasion de la sortie de leur prochain CD consacré au maître vénitien, La Seine Musicale, DeBijloke Gent, Llums d’Antiga in Barcelona, Sevilla (ICAS), Milano Arte Musica, Settimane Musicali Meranesi, Unione Musicale Torino, Settimane Barrocche di Brescia, Teatro di Verona, Wonderfeel festival à Amsterdam et une tournée des Pays-Bas orchestrée par OudeMuziek.
L’ensemble effectuera deux tournées en Amérique du Nord, avec pas moins de 20 concerts programmés entre autres à Berkeley (Cal Performances), Boston (Early Music Festival), Chicago (University), Vancouver Early Music, San Diego et New Orleans.

En juin 2017, Le Consort avait remporté le Premier Prix et le Prix du Public lors du Concours International de Musique Ancienne du Val de Loire, présidé par William Christie. Il a été depuis Ensemble-résident à l’Abbaye de Royaumont, à la Banque de France, et aux Festivals de Wallonie pendant l’été 2021.

Pour leurs enregistrements, en exclusivité pour ALPHA Classics, les musiciens du Consort affirment leurs choix artistiques avec Opus 1, réunissant des sonates inédites de Jean-François Dandrieu, couplées avec Corelli (Diapason d’or de l’année 2019), suivi de Specchio Veneziano, mettant en regard deux compositeurs vénitiens, Vivaldi et Reali. Leur collaboration avec la mezzo-soprano Eva Zaïcik a fait naître deux enregistrements : un recueil de cantates françaises, Venez, chère Ombre (CHOC de Classica) et un hommage à Handel du temps de la Royal Academy à Londres (Royal Handel). Le prochain projet discographique fera la place belle au célèbre directeur artistique du Teatro San Angelo qu’était Vivaldi avec comme invitée la mezzo-soprano, Adèle Charvet (sortie prévue en mai 2023).

Le Consort est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2016.

Photo : Julien Benhamou

Trio Metral

Le Trio Metral, initialement formé par une fratrie de musiciens, rassemble aujourd’hui le pianiste Victor Metral, fondateur du trio, la violoncelliste Laure Hélène Michel et le violoniste Nathan Mierdl. Laure Hélène succède à Justine Metral et rejoint l’aventure après une première expérience familiale en trio. Nathan, récemment nommé violon solo de l’Orchestre Philharmonique de Radio France, est quant à lui le tout nouveau venu. Ces trois jeunes concertistes, unis dans un même élan, s’adonnent à leur passion pour le grand répertoire de la musique de chambre. Leur parcours, en trio comme individuel, est jalonné de nombreuses récompenses : plus d’une quinzaine de Prix, dont le Premier Prix ainsi que le Prix du public et le Prix de la meilleure interprétation des Trios de Haydn remportés au Concours international Joseph Haydn à Vienne en 2017. Formés aux conservatoires supérieurs de musique de Paris et de Lyon, ils sont respectivement élèves d’Yvan Chiffoleau (violoncelle), Roland Daugareil (violon), et Michel Dalberto (piano).

Ensemble, ils se perfectionnent auprès de Claire Désert, Amy Flammer, Yovan Markovitch (« Leur très haut niveau instrumental et leurs talents respectifs forcent l’admiration, mais plus encore, leur profonde recherche artistique, allant au cœur même du message humain, émotionnel et spirituel me touche tout particulièrement »), et François Salque, dans la classe duquel ils valident leur Master au CNSM de Paris, puis obtiennent un doctorat de concertistes sous la tutelle de Michel Dalberto, pour qui, “le Trio a toutes les qualités d’un grand ensemble. Un beau parcours qui leur permet de côtoyer les plus fameuses formations du genre”. La formation reçoit aussi les conseils du Quatuor Belcea et de Gary Hoffman, Krzysztof Chorzelski, Avedis Kouyoumdjian, Johannes Meissl, Alfred Brendel, dans le cadre de l’European Chamber Music Academy à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth et de ProQuartet – dont il est successivement membre et résident. Il participe par ailleurs aux master-class du Trio Wanderer, du Quatuor Ysaÿe, du Quatuor Ebène et de Renaud Capuçon (au Festival de Radio France à Montpellier et au Mozartfest de Würzburg).

Le Trio Metral se produit régulièrement en France (Cité de la musique de Paris, Folles journées de Nantes, Académie du Festival de la Roque d’Anthéron, Festival Pablo Casals, Rencontres artistiques de Bel-Air, Festival Jeunes Talents) mais aussi à l’étranger comme en Italie (Turin, Florence, Milan, Rovereto), au Konzerthaus et au Musikverein de Vienne, au Festival de l’été Mosan de Belgique, au Maroc et au Royaume-Uni pour un récital à Oxford, à l’invitation d’Alfred Brendel et de Menahem Pressler ainsi qu’au Royal Albert Hall à Londres.

Ils font également partie de la grande famille des Concerts de Poche, organisés par Gisèle Magnan.

Un premier disque des deux trios de Mendelssohn, très chaleureusement accueilli par la critique et complimenté par la pianiste Martha Argerich, est paru chez Aparté. Le second opus, enregistré à l’Arsenal de Metz, regroupe les trios de Chostakovitch et celui de Weinberg, et marque le début d’une collaboration avec le label La Dolce Volta. Ce CD est salué par la presse spécialisée comme Diapason, Classica, The Strad, The Violin Channel, The Classical Teview, Le Monde, etc.

Le trio est lauréat de la Fondation Banque Populaire et vient tout juste d’enregistrer son nouveau disque dédié cette fois à la musique française, avec les trios de Ravel et de Chausson, à paraître en 2023 chez La Dolce Volta.

Le Trio Metral est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2017.

Photo : Philippe Le Faure