Elise Chauvin

Élise Chauvin débute le chant à l’âge de dix ans en intégrant la Maîtrise de Paris dirigée par Patrick Marco au CRR de Paris puis rejoint en 2006 la classe de Peggy Bouveret à l’École Normale de Musique de Paris et y obtient un Diplôme de Concertiste .

Elle intègre l’opéra studio de l’opéra de Lyon à la suite de ses études

Dès sa sortie, Élise Chauvin est engagée comme soliste dans de nombreuses productions, ce qui lui permet d’acquérir très vite une expérience scénique et un grand professionnalisme, et son éclectisme et sa grande ouverture musicale l’amènent à interpréter des rôles très variés.

Membre de l’ensemble Le Balcon, elle chante dans les œuvres de Karlheinz Stockhausen, Marco Suarez, Peter Eötvös, Fernando Fiszbein, Michael Levinas …

L’enthousiasme d’Élise pour le répertoire contemporain l’amène à participer à de nombreuses créations mondiales dont celles de Philippe Hurel, Salvatore Sciarrino, Diana Soh, Philippe Manouri, Yann Robin 

Repérée en 2010 pour son exceptionnelle présence scénique sur la scène de l’Opus Opéra de Philippe Hurel, Élise Chauvin démarre en parallèle une carrière de comédienne .

Elle se produit dans de nombreux théâtres et scènes nationales ainsi que dans des lieux prestigieux comme la Philharmonie de Paris, les Bouffes du Nord, le théâtre Colon en Argentine, l’opéra de Lille, l’opéra de Lyon, l’Opéra Comique, l’opéra de Harbin en Chine, le théâtre de l’Athénée, l’opéra de Singapour …

Cette saison Élise Chauvin interprète les rôles, d’Antigone dans le Cri d’Antigone de Loïc Guénin et Anne Monfort (Arsenal de Metz, Scène national et la Friche de Marseille), de femme dans le monologue Papillon Noir de Yannick Haenel, Yann Robin et Arthur Nauzyciel (Théâtre National de Bretagne de Rennes, La Scala de Paris), d’Alice dans Alice de Matteo Franceschini et Edouard Signolet (Théâtre impérial de Compiègne et en tournée). Aux côtés de Tanguy Viel et Philippe Hurel elle interprète Périple à la Criée de Marseille.

Elle interprétera de nombreux concerts la saison prochaine et créera Carmen Case de Diana Soh et Alexandra Lacroix avec la Queen Chapel Music Chapel (tournée européenne) , ainsi que Façon Tragique de Diana Soh et Severine Chavrier au Festival d’Aix en Provence (Théâtre des Bouffes du Nord, tournée européenne).  

Eva Zaïcik

Très tôt remarquée pour la beauté de son timbre, sa voix longue et sa présence scénique, Eva Zaïcik s’impose comme l’une des artistes lyriques les plus en vue de sa génération.
En 2018, elle est élue Révélation lyrique aux Victoires de la Musique Classique, remporte le Deuxième Prix du prestigieux Concours Reine Elisabeth de Belgique, ainsi que le Concours Voix Nouvelles.

Ces distinctions ne font que confirmer une carrière déjà considérable, qui la voit collaborer avec des chefs de grande renommée et dans des salles de premier ordre.
Citons par exemple, William Christie (elle est un membre remarqué du Jardin des Voix 2018), Vincent Dumestre, (Dido dans Dido and Aeneas ; Lybie dans Phaéton de Lully), Hervé Niquet (Caliste dans Les Amants Magnifiques de Lully ), Christophe Rousset (Troisième Dame dans La Flûte enchantée de Mozart), ainsi que Philippe Herreweghe (vaste tournée européenne avec le Requiem de Mozart) et Laurence Equilbey (de nouveau le Requiem de Mozart pour une grande tournée française mis en scène par Yoann Bourgeois).

N’oublions pas des collaborations fructueuses avec d’autres grands chefs tels que Leonardo García Alarcón, Marco Guidarini, Emmanuelle Haïm, René Jacobs, Cornelius Meister ou Alain Altinoglu.
Récemment, elle a incarné La Speranza dans L’Orfeo de Monteverdi avec I Gemelli sous la co-direction d’Emiliano Gonzalez Toro (Théâtre des Champs-Élysées), Sélyzette d’Ariane et Barbe-Bleue de Dukas sous la baguette de Pascal Rophé (Théâtre du Capitole de Toulouse) et le rôle-titre de Carmen de Bizet (Théâtre impérial de Compiègne).

Elle s’illustre aussi bien à l’opéra qu’en concert et a chanté avec un grand succès les Folk Songs de Berio et des extraits des Kindertotenlieder de Mahler avec le Mahler Chamber Orchestra au Festival de Saint-Denis. Elle ouvre la saison du Aalborg Symfonikorkester au Danemark dans Les Nuits d’été de Berlioz, sous la direction de Michael Schønwandt, avant de partir pour une tournée au Brésil avec ce même programme. Elle se produit régulièrement aux côtés du Poème Harmonique : enregistrement de Cadmus et Hermione à l’Opéra Royal de Versailles, concerts consacrés à Bellerofonte Castaldi au Palais Farnese et à la Salle Gaveau. Elle participe à Anamorfosi sorti en 2019 chez Alpha.

Artiste éclectique passionnée par toutes les formes d’expression, elle s’investit avec bonheur à la création contemporaine, créant par exemple Cœur étoilé d’Ahmed Essyad aux côtés du Quatuor Tana au Festival d’Aix-en- Provence en 2015 ou le rôle de Nelly dans Illiade l’Amour de Betsy Jolas en 2016, de même que plusieurs pièces de Vincent Bouchot.

Invitée à chanter sur de nombreuses scènes en France et à l’étranger (Philharmonie de Paris, Aix en Provence, Chorégies d’Orange, Avignon, Oude Muziek d’Utrecht, Opéra Royal de Versailles, Festival Messiaen, Diaghilev Festival de Perm, Auditorio Nacional Madrid, Tchaïkovsky Concert Hall, Barbican Center, Royal Albert Hall de Londres, Seoul …), sous la direction de grands chefs tels que : Leonardo Garcia Alarcòn, Marco Guidarini, René Jacobs, Cornelius Meister, Alain Altinoglu …

On a également pu l’entendre dans les rôles de Ottavia (L’Incoronazione di Poppea de Monteverdi), Proserpina (L’Orfeo de Monteverdi), Melibea (Il Viaggio a Reims de Rossini), Farnace (Mitridate de Mozart), Cherubino (Le Nozze di Figaro de Mozart), Judith (A Kékszakallù Herceg Vara de Bartók), Diane à la Houppe (Les Aventures du Roi Pausole de Honegger) et Ernesto (Il Mondo della Luna de Haydn) avec l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Paris

La saison 2019-2020 illustre la diversité de son répertoire. A l’opéra, elle incarne Paulina et Milovzor dans La Dame de Pique de Tchaikovsky aux Opéras de Nice et Toulon dans une mise en scène exceptionnelle d’Olivier Py.
La suite de la saison est fortement perturbée par la crise sanitaire, puisqu’elle aurait dû faire ses débuts à New York au Armory avec l’Ensemble Pygmalion dans les Vêpres à la Vierge de Monteverdi, dans une mise en scène de Pierre Audi et partir ensuite en tournée avec William Christie et Les Arts Florissants pour un récital d’air de Händel. Enfin, pour clôturer la saison, on aurait dû l’entendre au Festival de Gstaad avec Les Talens Lyriques pour La Flûte Enchantée.

Pour la saison 2020-2021, elle retrouve Le Consort et Justin Taylor en récital, notamment à la salle Gaveau, pour un nouveau programme consacré à la Royal Academy of Music de Londres (Haendel, Ariosti, Bononcini), qui fera l’objet d’une parution discographique chez Alpha fin 2020, après le succès de leur 1er album : Venez Chère Ombre, récompensé d’un Choc de Classica et du Choix de France Musique.

Elle crée un programme autour des musiques du Louvre avec Les Ombres, au Festival d’Ambronay avant de retrouver Emmanuelle Haïm et le Concert d’Astrée dans un récital de Cantates Françaises à l’opéra de Lille.
En novembre, elle rejoint Philippe Herreweghe pour une grande tournée européenne avec la Missa Solemnis de Beethoven, avant de se rendre à Strasbourg pour l’Oratorio de Noël de Saint Saens.

A l’opéra, on la retrouve dans autre chef d’œuvre de Tchaïkovski, Eugène Oneguine, dans le rôle d’Olga au Capitole de Toulouse.
Elle poursuit sa collaboration avec Philippe Herreweghe dans la Messe en Si au Festival de Salzburg, et reprend le Requiem de Mozart en tournée européenne. Dans l’intervalle, elle interprétera le rôle titre dans la Tragédie de Carmen, avec Miroirs Etendus, dans différentes villes françaises.

Au printemps, elle fera ses débuts au Wien Konzerthaus dans Paulus de Mendelssohn avant de retrouver le Poème Harmonique pour une tournée autour du Nisi Dominus de Vivaldi, qui fera l’objet d’un enregistrement

Photo : Victor Toussaint

Andriy Gnatiuk

Le baryton-basse franco-ukrainien Andriy Gnatiuk a étudié le chant au Conservatoire national supérieur de musique de Kiev. En 2012, il intègre L’Atelier lyrique de l’Opéra national de Paris et rejoint de nombreuses productions : Leporello dans Don Giovanni de Mozart, Don Alfonso dans Cosi fan Tutte de Mozart et Collatinus dans The Rape of Lucretia de Britten avec Le Balcon dirigé par Maxime Pascal. Andriy participe à de nombreux concerts et récitals au Palais Garnier, à l’Amphithéâtre Bastille et à l’Auditorium du Louvre ainsi qu’à la Cité de la musique à Paris. S’ensuivent plusieurs productions à l’Opéra national de Paris : Vol Retour de Joanna Lee (mise en scène par Katie Mitchell), L’Orfeo de Monteverdi (mise en scène par Julie Bérès) et Bastien et Bastienne de Mozart (mise en scène par Mirabelle Ordinaire). Il participe à la tournée de Il Signor Bruschino de Rossini en interprétant le rôle de Filiberto avec l’Orchestre National d’Île-de-France sous la direction d’Enrique Mazzola. Il chante également le solo de basse dans le ballet Les Noces de Stravinsky. On a récemment pu l’entendre dans le rôle de Cyrus le Grand, dans la première française en version scénique de l’opéra baroque Crésus de Reinhard Keiser, mis en scène par Benoît Bénichou et sous la baguette de Johannes Pramsohler (Athénée Théâtre Louis-Jouvet, Paris). 

photo : Natalia Rusu

Arthur Hinnewinkel

Né aux États-Unis en 2000, Arthur Hinnewinkel commence ses études de piano à Singapour. Après avoir étudié auprès d’Anne-Lise Gastaldi au CRR de Paris où il obtient les Félicitations du jury, il intègre à 15 ans le CNSMDP dans la classe de Hortense Cartier-Bresson, avec qui il vient tout juste de terminer son Master. C’est ici qu’il rencontre Itamar Golan, Claire Désert, Maria Belooussova, François Salque, Gary Hoffman et Ivry Gitliss, personnalités qui éveilleront chez Arthur des perspectives musicales nouvelles, allant de la construction mathématique de la justesse à la nature métaphysique du son. Arthur se passionne pour un répertoire allant du XVIIe siècle aux contemporains du XXIe, mais aussi pour le jazz et les musiques indiennes et d’Asie du sud-est. Arthur se produit régulièrement, dans des festivals et en récital, et développe aussi son activité de musique de chambre dans diverses formations. Musicien curieux, il aime allier les arts en créant notamment des projets avec des danseurs.

Arthur Hinnewinkel est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2021.

Quatuor Mona

Fondé en 2018, le Quatuor Mona est né de la rencontre de quatre jeunes musiciennes issues des quatre coins du monde. Basé à Paris, le quatuor a eu la chance de se former auprès de professeurs éminents tels Günter Pichler à la Escuela Superior Reina Sofia de Madrid, François Salque au Conservatoire National Supérieur de Paris et de bénéficier des conseils de Luc-Marie Aguera, Mathieu Herzog et du Quatuor Modigliani. Ces influences ont été décisives ; c‘est aussi la rencontre de personnalités artistiques comme Éric Le Sage, Emmanuel Pahud, Paul Meyer, Abdel Rahman El Bacha, Kyril Zlotnikov à l’occasion de diverses collaborations, qui a influencé leur parcours musical.

Le quatuor a investi à plusieurs occasions les grandes salles de concert classique de Paris comme la salle Pierre Boulez de la Philharmonie de Paris, la salle Cortot et le Petit Palais. On a également pu les apercevoir dans les prestigieux festivals tels que les Rencontres Musicales d’Evian, le Festival de Salon de Provence, Edinburgh International Festival. 

Au cours de la saison 2021-2022 elles feront leurs débuts à la Elbphilharmonie de Hamburg, Luxemburg Philharmonie et serons présentes à la Biennale du Quatuor à cordes à la Philharmonie de Paris, au Quartettissimo à Budapest, au Icking Festival et bien d’autres. Le quatuor est lauréat du 3e Tremplin de la Philharmonie de Paris et a été récompensé des Prix du Méjan et de l’Orangerie de Sceaux lors de sa participation au Festival Ravel.

Les musiciennes sont par ailleurs artistes en résidence à la Fondation Villa Musica en Allemagne et à Dimore Del Quartetto en Italie. Conscientes de la nécessité de maintenir leur engagement dans les lieux alternatifs auprès des jeunes publics, des hôpitaux et des milieux défavorisés, leur partenariat avec Proquartet et Live Music Now leur tient aussi particulièrement à cœur.

Elina, Charlotte, Arianna et Christine sont extrêmement curieuses des diverses formes possibles de réalisation artistique. C’est leur passion commune pour le répertoire du quatuor à cordes mais aussi la versatilité de leur parcours international qui les a réunies au sein du Quatuor Mona. La transversalité des disciplines artistiques les intéresse. En janvier 2022, le quatuor a présenté un ciné-concert tchèque sur un film d’animation de Znedek Miler à la Philharmonie de Paris. Elles sont aussi en permanence à la recherche d’un équilibre entre l’étude du répertoire consacré au quatuor à cordes et à la redécouverte d’œuvres moins connues comme celles de Germaine Tailleferre, Vitezlsava Kapralova et d’autres compositrices oubliées. Elles sont également enthousiastes à l’idée de jouer des répertoires contemporains et d’échanger avec des compositeurs comme récemment avec Jörg Widmann autour de son Jagd Quartett à l’occasion du Heidelberg Frühling Festival 2021. 

Le quatuor est engagé pour la saison à venir sur un spectacle autour de « l’inachevé » avec Jean-Francois Zygel, ainsi que sur une création France Culture adaptée de Gatsby le magnifique de Francis Scott Fitzgerald au Théâtre du Châtelet, au carrefour du jazz, de la musique classique, de la pop et du hip hop, mise en musique par Issam Krimi. En 2023, elles travailleront avec Éric Montalbetti autour de son quatuor Harmonieuses Dissonances qui se déroulera au Volcan du Havre.

Le Quatuor Mona est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2021.

Photo : Zoé Ducournau

Pierre Fouchenneret

Artiste insatiable, fort d’une discographie de plus d’une vingtaine de disques, il dédie plusieurs années de sa vie à l’œuvre d’un compositeur, s’entoure des plus beaux chambristes pour, le plus souvent, en graver une intégrale. En 2016, il enregistre chez Aparte l’intégrale des sonates pour violon et piano de Beethoven avec Romain Descharmes. En 2018, paraît le premier volume d’une intégrale de la musique de chambre de Gabriel Fauré avec Simon Zaoui, Raphaël Merlin et David Lefort. Le second volume est paru en avril 2022. Il se lance également avec, entre autres, le Quatuor Strada, Eric Lesage, Florent Pujuila, Adrien Boisseau, Shuichi Okada et Yan Levionnois, dans le projet insensé de jouer toute la musique de chambre de Brahms. L’intégrale paraît chez B-Records au cours des saisons 2018 à 2021. Au printemps 2020 paraît son enregistrement des octuors de Schubert et de Raphaël Merlin aux côtés notamment de Nicolas Baldeyrou, David Guerrier ou encore Marc Desmons.

Enfant prodige, Pierre Fouchenneret obtient à 16 ans son premier prix de violon et de musique de chambre au CNSM de Paris dans les classes d’Olivier Charlier et de Daria Hovora, et remporte ensuite le Grand Prix du Concours International de musique de chambre de Bordeaux, le Grand Prix Georges Enesco de la Sacem, et devient lauréat de la fondation Natixis et artiste associé de la Fondation Singer Polignac.

Invité sur les scènes du monde entier, l’« archer hors norme » (Le Figaro) qu’est Pierre Fouchenneret est rapidement amené à jouer avec des musiciens d’exception tels que le Fine Art Quartet, Jean-François Heisser, Jean-Frédéric Neuburger, Zongh Xu, Julien Leroy, Nicolas Angelich…et fonde en 2013 le Quatuor Strada avec Sarah Nemtanu, Lise Berthaud et François Salque.

Artiste complet, Pierre Fouchenneret est reconnu par les orchestres français et internationaux pour son audace et sa vision du répertoire. Il a notamment été invité par l’Orchestre de la Suisse Romande, le Suzhou Symphony Orchestra, l’Orchestre National de Bordeaux, le Philarmonique de Brno, les Philharmoniques de Nice et de Strasbourg, le Baltic de Saint Pétersbourg ou l’Orchestre de Chambre Nouvelle-Aquitaine.

Pierre Fouchenneret est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2012 et en est actuellement artiste associé.

Trio Sōra

Le premier disque du Trio Sōra, un triple album consacré à l’intégrale des trios de Beethoven (Naïve, novembre 2020), impose son style résolument moderne et ses interprétations aussi libres que rigoureuses ; unanimement plébiscité par la presse (The Strad, Les Echos, Gramophone, Deutschlandfunk Kultur…), il reçoit les récompenses les plus convoitées : Choc Classica de l’année 2021, meilleur album de musique classique de l’année 2020 du Times, Top Mezzo, Tak1 Gold. Sa version du trio Op.70 n°2 Les Esprits a été récemment élue meilleure interprétation dans l’émission La Tribune des critiques de disque sur France Musique.

Formation recherchée, le Trio Sōra foule les scènes les plus prestigieuses : Wigmore Hall de Londres, Beethoven-Haus de Bonn, Festival de Verbier, Philharmonie de Paris, Auditorium du Louvre, la Folle Journée de Nantes ou encore le Festival d’Aix-en-Provence. En février 2022, l’Auditorium de Radio France a accueilli le dernier projet-phare des musiciennes : la création d’un triple concerto dont elles ont passé commande à la compositrice canadienne Kelly-Marie Murphy, avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par Mikko Franck.     

Autre temps fort de 2022, une série de concerts en collaboration avec La Belle Saison autour de compositrices qui leur sont chères : Fanny Mendelssohn, Mel Bonis, Lili Boulanger, Lera Auerbach, Camille Pépin et Kelly-Marie Murphy. Ces deux projets seront réunis dans leur prochain album à paraître chez Naïve à l’automne 2022.

Honoré de nombreux prix de concours internationaux — Borletti-Buitoni Trust Fellowship, Prix Hans Gal , Lauréat HSBC de l’Académie du Festival d’Aix-en-Provence, Special Prize de la Verbier Festival Academy, Parkhouse Award, Lauréat du Prix Charles Oulmont —, le Trio Sōra a bénéficié pendant plusieurs années de collaborations avec de grands maîtres tels que Mathieu Herzog, András Schiff, Menahem Pressler, le Quatuor Ébène et le Quatuor Artemis lors de sa résidence à la Chapelle Reine Elisabeth.

Le trio est en résidence au Dimore Del Quartetto et reçoit le soutien de la Fondation Boubo-Music, Pleyel, le Centre National de la Musique, ainsi que le mécénat musical de la Fondation Swiss Life. 

Angèle Legasa un violoncelle Giulius Cesare Gigli (1767) généreusement prêté par la Fondation Boubo-Music. 

Le Trio Sōra est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2018.

Photos : Astrid di Crollalanza / Andrej Grilc

Le Poème Harmonique

Depuis 1998, le Poème Harmonique fédère autour de son fondateur Vincent Dumestre, des musiciens passionnés dévoués à l’interprétation des musiques des XVIIe et XVIIIe siècles. Rayonnant sur la scène française comme internationale, l’ensemble témoigne par ses programmes inventifs et exigeants, d’une démarche éclairée au cœur des répertoires et d’un travail approfondi sur les textures vocales et instrumentales.

Son champ d’action ? Les pages connues ou méconnues rythmant vie quotidienne et cérémonies à Versailles (Lalande, Lully, Couperin, Clérambault, Charpentier…), l’Italie baroque de Monteverdi à Pergolèse, ou encore l’Angleterre de Purcell et Clarke. Pour l’opéra, il imagine de vastes fresques ; récemment la zarzuela baroque Coronis de Durón avec Omar Porras. Sa collaboration fidèle Benjamin Lazar, scellée autour de Lully, donne naissance à plusieurs spectacles unanimement salués (Le Bourgeois gentilhommeCadmus & HermionePhaéton). D’autres productions où la musique rencontre diverses disciplines artistiques sont aussi acclamées : le spectacle Le Carnaval Baroque avec Cécile Roussat et Julien Lubek, l’opéra pour marionnettes Caligula de Pagliardi avec Mimmo Cuticchio, le concert-performance Élévations conçu avec le circassien Mathurin Bolze.

Familier des plus grands festivals et salles du monde – Opéra-Comique, Opéra Royal de Versailles, Philharmonie de Paris, Théâtre des Champs-Élysées, Festivals d’Ambronay, de Beaune et de Sablé, Wigmore Hall (Londres), NCPA (Pékin), Wiener Konzerthaus, Concertgebouw de Bruges, BOZAR (Bruxelles), Oji Hall (Tokyo), Université Columbia (New York), Teatro San Carlo (Naples), Accademia Santa Cecilia (Rome), Philharmonie de Saint-Pétersbourg, ou encore les BBC Proms.… –, le Poème Harmonique est également très engagé en Normandie, sa région de résidence, berceau de ses nombreuses créations.

Pour la saison 2021/2022, le Poème Harmonique est toujours aussi actif sur le terrain des créations : après Les Leçons de ténèbres de Bouzignac au Festival de Radio France Montpellier Occitanie, Les Noces Royales de Louis XIV au festival Ravel, durant l’été 2021, l’année 2022 ouvre avec Le Ballet des Jean-Baptiste à l’Opéra royal de Versailles et à l’Opéra de Dijon, Il Nerone ou Le Couronnement de Poppée avec l’Académie de l’Opéra de Paris au Théâtre de l’Athénée et à l’Opéra de Dijon. 2022 voit également la reprise de Coronis à L’Opéra-comique et une forte activité à l’étranger : Vienne, Moscou, Biecz, Hambourg, Prague, Madrid, Berlin…

2021 a accueilli deux nouvelles parutions : le CD de l’opéra Cadmus & Hermione de Lully (Choc de l’année de Classica) et le CD des Symphonies pour les Soupers du Roi de Michel-Richard de Lalande (label Château de Versailles Spectacles), venant enrichir une vaste discographie avec de nombreux succès publics et critiques comme Anamorfosi  (Recording of the month de Gramophone, Diapason d’Or et Choc de Classica), Aux marches du palais, consacré aux chansons traditionnelles françaises, et ses interprétations d’œuvres majeures du répertoire baroque (Combattimenti !  de Monteverdi, Leçons de Ténèbres de Couperin, Te Deum de Charpentier et Lully). 

2022 verra la parution des nombreux projets enregistrés tandis que le public était éloigné des salles de concerts : les musiques du Bourgeois Gentilhomme de Lully, Les Noces Royales de Louis XIV pour le label Château de Versailles Spectacles ou encore Coronis de Sebastian Duròn (février) et le Nisi Dominus de Vivaldi pour le label Alpha Classics.

Le Poème Harmonique est en résidence à la Fondation Singer-Polignac depuis 2010 et en est actuellement artiste associé.